Sapins du Morvan |
Le Morvan reste le premier producteur français de sapins de Noël Le marché du sapin de Noël- Un sapin, c’est entre 5 et 10 ans
de pousse pour atteindre une taille commercialisable en sapin de Noël. - Le Morvan, première région productrice de sapins naturels, fournit à lui seul un peu plus de 20% des sapins de Noël vendus chaque année, soit quelques 5 millions d’arbres naturels. - Il y a environ 150 producteurs de sapins en Morvan mais 60% de la production relève d’une quinzaine de producteurs. - La superficie plantée est estimée à 1 500 hectares
(dont 50% en épicéa). - Chaque jour près de 20 000 sapins quittent leur beau
Morvan.
- C’est dès la mi-octobre que commence la course :
coupe des conifères, emmaillotage, conditionnement, préparation à l’expédition,
chargement etc…
Quelques espèces- L’épicéa ou "Picea excelsa" est l’espèce la
plus répandue et la plus commercialisée.
Le nom d’épicéa est dédié à Artémis, déesse grecque de
la Lune et de la vie sauvage. Le symbole de la naissance associé à la fête de Noël.
- Le sapin Nordmann d’origine caucasienne, il
est doté de larges aiguilles plates et souples qui restent attachées
longtemps après la coupe. De croissance plus lente, il est plus cher que le
sapin traditionnel. - Le Nobilis, sapin adapté à de petites décorations. Il garde longtemps ses aiguilles bleutées et dégage
une odeur agréable. - le sapin bleu ou « picea pugens » possède des
aiguilles très piquantes. Il a en revanche le gros avantage de pouvoir être
replanté. Il résiste à la sécheresse et s’adapte bien en ville.
Comment reconnaître un sapin d’un épicéa ?- Les branches de l’épicéa sont incurvées et ses
rameaux tombent en panache alors que celles du sapin sont droites.
- Le tronc de l’épicéa est conique et son
diamètre se réduit rapidement avec la hauteur. Le tronc du sapin est lui
beaucoup plus cylindrique. - les cônes de l’épicéa sont tombants et placés
sous les rameaux alors qu’ils sont dressés pour le sapin. Les origines du sapin de Noël et de ses
décorations
Oup's ! J'ai déchiré ma robe... - Il paraîtrait que dans l’antiquité,
entre 1200 et 2000 avant Jésus Christ, il était déjà question d’un arbre. Ici,
le lien avec Noël me paraît quelque peu prématuré. - Les Celtes dont le calendrier était basé sur les cycles lunaires, avaient associé un arbre à chaque mois lunaire. L’épicéa était celui du solstice d’hiver : du mois de décembre. - Dans le rite païen, un arbre était un symbole de vie. Lors du solstice d’hiver l’un d’eux était décoré avec des fruits, du blé et des fleurs. - C’est en 354 de notre ère que l’église instaura la célébration de la naissance du Christ le 25 décembre, notamment pour concurrencer la fête païenne. - Cette célébration se limitait alors à
une messe… de la nativité. - A la fin du VIIème siècle, selon la
légende, Saint Boniface, moine évangélisateur allemand, aurait fait abattre un
chêne pour convaincre les druides germains que ce n’était pas un arbre sacré.
En tombant, le chêne écrasa tout ce qui
se trouvait sur son passage, sauf un jeune sapin. Ce hasard fut qualifié de miracle et le
sapin nommé « arbre de l’Enfant Jésus ». - Au XIème siècle, un sapin garni de
pommes rouges symbolisait « l’arbre du paradis » - Au XIIème siècle, la tradition du sapin
apparut en Alsace. C’est toutefois en 1521 qu’apparaîtrait
pour la première fois la mention « arbre de Noël ». - Au XIVème siècle, les décorations
deviennent pommes, confiseries et petits gâteaux et l’étoile au sommet devient
la symbolique de l’étoile de Bethléem. - Aux XVIIème et XVIIIème siècles, les
premiers sapins illuminés apparaissent. Des coquilles de noix remplies d'huiles
dans lesquelles trempaient des mèches, des chandelles fixées sur les branches…
Vers 1890, ce furent les bougeoirs à
pinces, tout aussi dangereux, qui permettait les illuminations (dans les années
1960 il y en avait encore…) - Entre 1902 et 1914, les boules en
verres commencèrent à faire leur apparition. La symbolique voulait qu’elles
représentent les pommes jadis déposées dans le sapin. Le flocage des sapins, une activité morvandelleLe coeur du Morvan est
aussi le lieu où l'on procède au flocage des sapins naturels. Normal ils sont
déjà sur place.
Et puisque l'on trouve aussi du genet et du bouleau, pourquoi ne pas en floquer également ? Si vous souhaitez voir comment le travail est
effectué, c'est possible... Enfin presque...
Le panel est représentatif, de l'accueil plutôt
chaleureux où l'on prendra le temps de tout vous expliquer (je devrais même
dire où l'on prendra "sur son temps") en passant par le site où l'on vous
laissera visiter sans aucune restriction mais également sans aucune
explication, par celui où vous ne serez pas forcément les biens venus et
celui qui hélàs a stoppé toute activité... Tout est possible ! Loin de moi l'idée de critiquer cela, il est aussi
question de "secrets" de flocages. Chacun sa méthodeOui, des secrets de
flocage.
Chacun à "SA" méthode, "ses" produits de flocage, "sa"
colle, "son" coton (ou autre pulvérisation), "son" mélange, "sa" teinture",
"ses"paillettes, "son" colorant, "sa" peinture, "sa" manière de
pulvériser les flocages, avec 2 jets supperposés, parallèles jumelés ou
encore indépendants... etc...etc... Je resterai donc muet sur le sujet !
C'est dommage mais vous aurez juste droit à quelques
photos...
C'est
tout... Sèchage et stokageLe sèchage ne prendra
que 48 heures.
La forêt décharnée... Bigre, impressionnant cette fôret décharnée.
Tous ces sapins n'ont pas été
victimes d'un cataclysme naturel mais simplement d'une coupe destinée à
récupérer des branches pour les différentes couronnes et guirlandes de
sapin que vous connaissez tous.
Il est vrai que vu sous cet angle, cela peut
surprendre. Ils seront bientôt déracinés et feront place à une
nouvelle plantation. Juste une remarque, enfin deux...Attention :
- Certains produits pulvérisés sur les sapins sont dit "ignifugés". Certe, mais ils n'en demeurent pas moins fixés sur un support, le sapin, qui lui est parfaitement inflammable, ils ne peuvent donc en aucun cas être considéré comme "Non feu". - Il se peut que vous recherchiez un sapin (notamment un Nordmann) dans le but de le replanter après les fêtes. Dans ce cas, sachez que la taille maximum que vous
devrez envisager ne peut en aucun cas dépasser 1,50 mètre.
En effet, au delà de cette taille, les racines sont
fréquemment coupées lors de l'arrachage, y compris lorsqu'il est cultivé en
pot où les racines qui débordent sont alors coupées.
Cette coupe risque de fortement compromettre la
repousse de votre futur arbre. Et le Père Noël dans tout ça ?- Le Père Noël aurait pour origine
Saint Nicolas.
- On retrouve dans sa représentation toute la
symbolique de St Nicolas (barbe blanche, manteau rouge...). - Le père Noël voyage dans un traîneau tiré par des
rennes, Saint Nicolas voyageait sur le dos d'un âne. Un conte de Clément Clarke Moore, « A Visit From St
Nicholas » -la visite de St Nicolas- datant de 1823, parle de 8 rennes dont les
noms seraient : Blitzen, Dasher, Dancer, Comet, Cupid, Donder, Prancer et
Vixen. En 1939, un neuvième renne fut ajouté : Rudolf, qui était chargé
d'éclairer le chemin du père Noël grâce à son « nez rouge lumineux ». - La réforme protestante du XVIème siècle supprima la
fête de St Nicolas dans des pays d'Europe. - Les Hollandais gardèrent leur Sinter Klaas (nom
hollandais pour Saint Nicolas) et sa distribution de jouets. - Sinter Klaas traversa l’atlantique puis devint Santa
Claus aux Etats Unis. - La première apparition de l'expression "Père Noël" est attribuée à George Sand dans son ouvrage "Histoire de ma vie" publié en 1855. Toutefois, c'est bien le 23 décembre 1848 que le "Père Noël" fut mentionné pour la première fois dans "La revue comique à l'usage des gens sérieux". Ce texte n'étant probablement pas "politiquement correct", n'a pas été retenu par l'histoire... (Voir ce texte en PDF ici) - C’est en 1886 que l’écrivain P. Webster expliqua que
la maison du Père Noël, comme sa fabrique de jouets, « étaient cachées dans la
glace et la neige du Pôle Nord ». Aujourd’hui elle a été (commercialement) trouvée :
C’est en Finlande, à Rovaniemi en Laponie, et la ville cachée du Père Noël
dispose même maintenant d’un complexe aéroportuaire. - C’est enfin (hélàs) Haddon Sundblom qui en 1931, à
la demande de la célèbre firme américaine, dessina le Père Noël buvant du…
Coca Cola pour reprendre des forces pendant sa tournée. |