Noël

Noël, le 25 Décembre « Dans la nuit du 24 au 25 Décembre… » c’est la nativité, la naissance de Jésus.
Le 24 à minuit c’est encore le 24, mais ne commençons pas à chipoter car, en réalité, c’est peut-être beaucoup plus compliqué !

 

Récapitulons :

- Jésus serait né le 25 Décembre avant l’an I puisque l’année de notre ère prend effet le 1er Janvier de l’an I.

- Depuis près de 1 500 ans, les païens fêtaient précisément la naissance du Dieu Mirtha, dieu solaire (ou du soleil), à cette date.

Problèmes :

- Aucun des saints évangiles, les 4 retenus par l’église (il y en a une soixantaine d’autres, dit apocryphes, cachés… sans compter les treize volumes sur papyrus, dit agnostiques et jugés hérétiques… ), ceux de Marc, Mathieu, Luc et Jean ne parlent de cette date. (Rappelons également que ces évangiles ont été écrits environ 40 ans après la mort de Jésus…).

- Si, comme il est écrit parfois, Jésus est né sous le roi Hérode, alors il est né plus tôt puisque Hérode est mort en -4
L'Évangile selon Matthieu précise (chap. 2, versets 16-18) :
« Alors Hérode, voyant qu'il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléem et dans tout son territoire, selon la date dont il s'était soigneusement enquis auprès des mages. Alors s'accomplit ce qui avait été annoncé par le prophète Jérémie :
Ainsi parle l'Éternel : On entend des cris à Rama, des lamentations, des larmes amères ; Rachel pleure ses enfants ; elle refuse d'être consolée sur ses enfants, car ils ne sont plus. » .

- Si, comme il est dit par ailleurs, Jésus est né pendant le recensement de Quirinius, alors il est né plus tard, en +7 puisque ce recensement eut lieu 10 ans après la mort d’Hérode.

Certains autres textes situent ce recensement en –2 et de manière plutôt catégorique :
« Jésus serait alors né bien après la mort d'Hérode et non avant. Or, les témoignages les plus anciens sont unanimes pour dater la naissance de Jésus (liée au recensement de Quirinius) en -2 de notre ère. Cet écart est étonnant. Si les rédacteurs chrétiens, qui étaient au centre de violentes polémiques, avaient été d'aussi piètres historiens, comment leurs adversaires du moment n'en aient pas tiré argument pour les critiquer sur une "erreur" d'autant plus flagrante qu'elle était facile à vérifier à cette époque ».

- En 525, un religieux érudit, Denys le Petit, lors d’une étude commandée par le Pape Jean Ier, aurait commis une erreur identifiée depuis par comparaison de données évangéliques et historiques, qui placerait la naissance de Jésus 3 ou 4 ans plus tôt…

- Astrologiquement, pour retrouver « l’étoile du berger », autrement dit le passage d’une comète ou l’alignement de Venus et de Jupiter, il est établi qu’il s’agirait de la fin septembre de l’an –7. Ce fait a été calculé dès 1613 (publié en 1614) par le célèbre astronome allemand Johannes Kepler et confirmé de nos jours.
- Les travaux de Johannes Kepler ont également identifié l’erreur de Denys le Petit, situant ainsi la naissance de Jésus en –4…
Voir à cette adresse :
https://books.google.fr/books?id=l2hl6QWn2oQC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false? target="

La publication en 1614 des recherches de Kepler sur la chronologie et l’année de naissance de Jésus :
De Vero Anno quo Aeternus Dei Filius Humanam Naturam in Utero Benedictae Virginis Mariae Assumpsit
(Le Fils de la Vierge Marie dans l'année où le Verbe éternel de Dieu est incarné dans le sein de la nature humaine),

- Certains historiens affirment également qu’en cette région, à la fin décembre, les bergers n’étaient plus dans les prés et que la naissance aurait donc plutôt eut lieu au printemps…
Effectivement, faute de disposer d’archives météo de l’époque, il apparaît que de nos jours, en ces lieux, les mois de Décembre et de Janvier sont les plus pluvieux.

Par ailleurs, pour ce qui concerne la neige (celle que l’on peut mettre sur les crèches…), la région n’est pas non plus réputée pour ce phénomène, sauf peut-être en 1879 ou en 2013…

Et puis il y a le fameux « Quando noctis medium » (Lorsque minuit ou Quand le milieu de la nuit ?), dont tout le monde parle mais que personne ne semble avoir vu (et sans doute encore moins lu) qui serait paru au IVe siècle et reprendrait la date du 25 à minuit (du 25 ou du 24 ?).

Alors qu’en est-il ?


Scène de la nativité

A maintes reprises l’église a christianisé des sources dites miraculeuses ou divers lieux de dévotions païens.

Pour contrer la persistance des croyances en le Dieu Mithra (né le 25 Décembre) et profiter du fait que le solstice d’hiver était à la fois le moment où les jours rallongeaient et le symbole de la lumière naissante, l’idée de décider que Jésus était né à cette même date a dû germer dans les esprits.

C’est ainsi qu’en 354, sous l’empereur Constantin (converti au christianisme en 352), le Pape Libère décida que la Nativité serait fixée au 25 Décembre.


Le Pape Libère

La date de naissance de Jésus a donc seulement été décidée par un Pape 350 ans (environ) plus tard.

Impossible donc de savoir réellement en quelle année est né Jésus, encore moins de savoir quel mois, quant au jour…
Toujours est-il que nous ne sommes peut-être pas en 2017 mais en 2010 ou en 2021 ?
Cela change-t-il quelque chose ?

La messe de minuit

C’est au Ve siècle à Rome puis au VIe siècle en France, que 3 messes furent créées.

Pour Rome, le Pape avait indiqué que la première messe serait célébrée à minuit en l’église Santa-Maria.


Si vous voulez entendre le
"Minuit Chrétiens" par Tino Rossi,
cliquez sur la partition

La deuxième ou messe de l’Aurore devait avoir lieu au point du jour en l’église Sainte Anastase.
En dehors du fait qu’elle était initialement célébrée en l'honneur de Sainte Anastasie, nul ne sait plus vraiment à quoi elle correspondait.

La troisième messe ou messe du jour, avait lieu le matin de Noël, elle était (est toujours…) célébrée en l’église Saint Pierre de Rome.

Le sapin de Noël

(Voir également « Les Sapins du Morvan » sur ce site).

- Les Celtes dont le calendrier était basé sur les cycles lunaires, avaient associé un arbre à chaque mois lunaire. L’épicéa était celui du solstice d’hiver : du mois de décembre.

- Dans le rite païen, un arbre était un symbole de vie. Lors du solstice d’hiver l’un d’eux était décoré avec des fruits, du blé et des fleurs.

- A la fin du VIIème siècle, selon la légende, Saint Boniface, moine évangélisateur allemand, aurait fait abattre un chêne pour convaincre les druides germains que ce n’était pas un arbre sacré.
En tombant, le chêne écrasa tout ce qui se trouvait sur son passage, sauf un jeune sapin.
Ce hasard fut qualifié de miracle et le sapin nommé « arbre de l’Enfant Jésus ».

- Au XIème siècle, un sapin garni de pommes rouges symbolisait « l’arbre du paradis ».

- Au XIIème siècle, la tradition du sapin apparut en Alsace.

C’est toutefois en 1521 qu’apparaîtrait pour la première fois la mention « arbre de Noël ».

- Au XIVème siècle, les décorations deviennent pommes, confiseries et petits gâteaux et l’étoile au sommet devient la symbolique de l’étoile de Bethléem.

- Aux XVIIème et XVIIIème siècles, les premiers sapins illuminés apparaissent (Des coquilles de noix remplies d'huiles dans lesquelles trempaient des mèches, des chandelles fixées sur les branches…).

Vers 1890, ce furent les bougeoirs à pinces, tout aussi dangereux, qui en permettait les illuminations (dans les années 1960 il y en avait encore…)

- A la fin du XIXème siècle apparurent enfin les guirlandes électriques (dont le prix à l’époque devait être particulièrement dissuasif…)

- Entre 1902 et 1914, les boules en verres commencèrent à faire leur apparition. La symbolique voulait qu’elles représentent les pommes jadis déposées dans le sapin.

Le réveillon

A l’origine, le « réveillon » était à la fois un repos et un repas destiné à récupérer des fatigues dues aux pratiques religieuses et des cérémonies de la nuit de Noël.

Le réveillon était donc censé avoir lieu en dernier, après la messe de minuit et ne correspondait qu’à une collation légère.

Ces coutumes qui remontent au Moyen Âge voulaient que toutes maisons, riches ou pauvres, restent ouvertes pendant la nuit et que l’on serve un souper à tout « venant ».

Puis les collations devinrent moins légères, les tartines furent remplacées par des crêpes, elles-mêmes remplacées par des charcuteries puis du civet d’oie qui devinrent ensuite ce que nous connaissons aujourd’hui.
Pire, les portes se sont fermées, et si l’on met toujours, par principe, le couvert du pauvre (l’assiette du pauvre), la porte ne s’ouvre plus devant le « venant ».

Mais il y a des variantes à cela.

On ne mangeait pas le soir du 24 décembre si l’on envisageait de communier à la messe de minuit. Dans ce cas le réveillon c’était au retour.

Certains écrits laissent entendre (affirment) qu’un « réveillon maigre » composé de plats maigres variés et nombreux tel le « Gros souper » provençal avait lieu avant la messe de minuit, ce qui est vrai.

Seulement certains écrits affirment aussi que le réveillon traditionnel, gras, avait lieu ensuite au retour de l’église…
Je n’ai rien contre mais si l’on considère que le repas maigre est fait de soupe, de poisson (morue ou carpe frite à certains endroits) et d’escargots… ça fait peut être beaucoup pour attaquer la suite ?

Plus raisonnablement, les Bourguignons auraient, paraît-il, pratiqué ce « réveillon maigre » en préparant uniquement des crêpes (ou quelques crapiaux), arrosées de vin blanc tiède.

Mais dans le Morvan tout ne se passait pas forcément comme cela.
Le réveillon, devrions nous dire le repas amélioré, avait lieu avant la messe de minuit.

Le Jambon bien sûr mais aussi le rôti de porc, les légumes (…des treuffes…), de la salade du jardin que l’on avait eu soin de protéger, du froumaize d’lai vaiche, des marrons ramassés il y a peu par les enfants et de la bûche maison, rarement achetée.

Le départ à la messe se faisait à pied (en sabots), en famille voire aussi avec les voisins, et tout le monde n’habitait pas à côté de l’église.

Pour le retour, il y avait souvent une « escale » chez quelqu’un où attendaient des boissons chaudes et des gâteaux, des m’chotes denrées douces (des petites liqueurs) et de la goutte, le tout commenté avec ferveur en patois.

Dans la Nièvre, le bétail aussi avait droit à un « traitement » spécial : des cendres (ou de la suie) de la « cheuche » (buche) dans leur eau…

Les Gâteaux de Noël

- En Bourgogne (mais que l’on ne retrouve pas dans le glossaire de E. de Chambure), les « gâteaux de Noël » étaient des « gâteaux à pointes », des « quignô » (ou encore « quaignô », « coqueu » ou « foconnes »). Les « apognes cornues » du Nivernais étaient fabriquées avec des restes de pâte et réservés aux enfants.

Les pointes des gâteaux auraient eu quelques pouvoirs face aux maléfices et aux sorciers.

Impossible de citer quels gâteaux avaient véritablement leur heure de gloire à Noël, toutes les cuisinières avaient leur spécialité et leur recette mais l’on peut dire que le pain d’épice avait une place d’honneur.

La bûche de Noël

(Voir également « Coutumes et croyances » sur ce site)

Cette coutume remonterait à l’Antiquité et aurait par la suite été, elle aussi, « christianisée ».

Elle consistait à placer dans l’âtre, en tout début de veillée de Noël, la plus grosse bûche que l’on put trouver (mais préparée à l’avance), « le plus gros rondin ou la plus vieille souche », de manière à ce qu’elle se consume le plus longtemps possible.

Ainsi, tant qu’elle brûlait, le bonheur était dans la maison.

En Morvan, ce que l’on appelait « Lai cheuche de noé » (la bûche de Noël) devait brûler jusqu’au jour de l ‘an.

Chaque matin il fallait absolument raviver le feu et le redémarrer, et si par malheur il ne repartait pas ou pire encore, s’il s’était éteint dans la nuit on y voyait un très mauvais présage.

Avant de se rendre à la messe de minuit, l’ancien de la famille se devait « d’aiteujer les teujons » (d’attiser les braises) en faisant le plus « d’éveillées » (d’étincelles) possibles tout en rappelant le dicton :
« Eveilles, éveillons, Autant de gerbes que d'gerbeillons ! ».

En clair, on espérait que la moisson rapporterait autant de grosses et de petites gerbes que la bûche pourrait lancer de grosses et de petites étincelles.

Ensuite, une fois la bûche quasiment consumée, on en récupérait quelques débris qui étaient conservés précautionneusement.

En effet, au cours de l’année, par temps d’orage – et de tonnerre – on en plaçait un des morceaux sur le feu et là, la fumée qui en émanait s’échappait par la cheminée et dispersait les nuages en se mêlant à eux…
Facile !

Ce serait en 1879 qu’un pâtissier français dénommé Pierre Lacam, pâtissier de son Altesse Sérénissime Charles III Prince de Monaco, eut l’idée de perpétuer cette tradition en remplaçant la légendaire bûche à brûler par une autre à manger.

Contrairement à la famille princière, Pierre Lacam n’aurait pas eu de descendance en mesure ou en goût d’assurer sa succession.

Une autre version, très répandue, affirme que c’est en 1945, qu’un pâtissier dont le nom n’a pas survécu, aurait « inventé » ce gâteau dont une variante, le gâteau roulé de Noël, était déjà de tradition charentaise.

Les crèches

Il semblerait que la plus ancienne représentation de la Nativité soit un fragment de sarcophage romain daté de 343.

L’adoration des bergers (au clair de lune) ainsi que l’âne et le bœuf y serait représentée.

En 440, le pape Sixte III avait fait construire la chapelle de l'église Sainte-Marie-Majeure à Rome.

Dans cette chapelle était installée une crèche reproduisant exactement celle de Bethléem (Exactement ?).

Les drames liturgiques de Noël seraient apparus dans les offices religieux vers l’an mil, offrant parfois quelques scènes comme « la visite des rois mages à la crèche lors de Noël ».

Le dictionnaire de la musique (Gérard Pernon-1998) mentionne ce fait.

Au XIIIe siècle, Saint François d’Assise vulgarise les mystères de Noël.

La représentation du bœuf et de l’âne dans une crèche ne figurant pas dans les saints évangiles (alors qu’il en est question dans certains de la soixantaine d’évangiles apocryphes), leurs images sont interdites par le concile de Trente en 1563 (Le concile de Trente fut convoqué par le Pape Paul III en 1542, débuta en 1545 et se termina en 1563).

Les peintures de Rubens (Adoration des Mages-1629), de Velázquez (Adorations des Rois-1619), de Vignon (Adoration des Mages-1625) par exemple, ne laissent apparaître aucun animal. En revanche, en 1689, Charles Le Brun les laissent à nouveau apparaître (très timidement) sur son « Adoration des Bergers », preuve d’un certain assouplissement de l’interdiction.


L'adoration des bergers par Charles Le Brun

Les crèches d’églises remontent au XVIIe siècle. C’est une tradition alsacienne célébrée dans toutes les églises.

La réalisation de crèches familiales pourrait remonter à la fin du XVIIIe siècle.

Dans le Nivernais, la crèche aurait été réalisée 8 jours avant Noël et demeurait jusqu’au jour de la Saint Vincent.

Dans ma crèche il y a un bœuf, un âne, un cheval, des oies… et même l’électricité !
J’y mets aussi de la neige, même s’il est fort probable qu’il n’y en ait point eu à l’époque.
Je la commence début décembre et elle reste jusqu’à fin Janvier…
M’enfin !

Le Père Noël

(Voir également « Les Sapins du Morvan » sur ce site). - Le Père Noël aurait pour origine Saint Nicolas dans lequel on retrouve toute la symbolique (barbe blanche, manteau rouge...), toutefois, le père Noël voyage dans un traîneau tiré par des rennes alors que Saint

Nicolas voyageait sur le dos d'un âne.

Un conte de Clément Clarke Moore, « A Visit From St Nicholas » -la visite de St Nicolas- datant de 1823, parle de 8 rennes dont les noms seraient : Blitzen, Dasher, Dancer, Comet, Cupid, Donder, Prancer et Vixen. En 1939, un neuvième renne fut ajouté : Rudolf, qui était chargé d'éclairer le chemin du père Noël grâce à son « nez rouge lumineux ».

- La réforme protestante du XVIème siècle supprima la fête de St Nicolas dans des pays d'Europe.

- Les Hollandais gardèrent leur Sinter Klaas (nom hollandais pour Saint Nicolas) et sa distribution de jouets.

- Sinter Klaas traversa l’atlantique puis devint Santa Claus aux Etats Unis.

- La première apparition de l'expression "Père Noël" est attribuée à George Sand dans son ouvrage "Histoire de ma vie" publié en 1855.
https://books.google.fr/books?id=GLv-HaxW28UC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

Toutefois, c'est bien le 23 décembre 1848 que le "Père Noël" fut mentionné pour la première fois dans "La revue comique à l'usage des gens sérieux". Ce texte n'étant probablement pas "politiquement correct", n'a pas été retenu par l'histoire...

- C’est en 1886 que l’écrivain P. Webster expliqua que la maison du Père Noël, comme sa fabrique de jouets, « étaient cachées dans la glace et la neige du Pôle Nord ».

Aujourd’hui elle a été (commercialement) trouvée : C’est en Finlande, à Rovaniemi en Laponie, et la ville cachée du Père Noël dispose même maintenant d’un complexe aéroportuaire.

- C’est enfin Haddon Sundblom qui en 1931, à la demande d’une célèbre firme américaine dont je ne citerai pas le nom mais qui commence par « Coca » et fini par « Cola », dessina le Père Noël buvant la boisson du même nom pour reprendre des forces pendant sa tournée.

La Mère Noël

Elle est apparu peu de temps après le Père Noël.

Son histoire est celle d’une épouse qui aiderait son époux de Père Noël à préparer les cadeaux, à lire les lettres des enfants et qui bien sûr s'occuperait de la maison.

Il n’ont pas d’enfants mais il y a les Lutins… (La routine quoi ! N’est-ce pas Mesdames ?).

Françoise Marette-Dolto, psychanalyste pour enfants et mère de Jean-Chrysostome Dolto, plus connu sous le pseudonyme de « Carlos », était aussi la sœur de Jacques Marette, le ministre des P.T.T (Postes, Télégraphes, Téléphones) entre 1962 et 1967.

Lorsque ce dernier eut l’idée en 1962, de lancer « l’Opération Père Noël », elle lui demanda s’il accepterait qu’elle réponde aux milliers d’enfants qui envoyaient des lettres au Père Noël aux adresses les plus charmantes que chacun connaît bien : « Sur la banquise », «
Dans le ciel », « Avenue du ciel », « Au Pôle Nord », « Avenue des Rennes », « Dans les nuages » ou encore « Par le facteur »...

Le frère-Ministre accepta et Françoise Dolto participa activement à la création du Secrétariat du Père Noël. Elle devint « la » (avant d’être l’une des) secrétaire du Père Noël et répondit aux enfants.

A noter que La Poste répond toujours aux enfants qui envoient des lettres au Père Noël, seules les techniques ont évolué, les enfants poussant un peu le Père Noël à se mettre à la page Internet, ce qu’il a fait en ouvrant sa boîte mel : pere-noel.laposte.fr.

Sinon pas besoin de timbrer la lettre classique mais ne pas oublier l’adresse pour la réponse.

Sources documentaires

- Documentation personnelle
- Wikipédia
- Dictionnaire de la musique (Gérard Pernon-1998)
- Joseph Bruley : Le Morvan cœur de France
- Documentaire « L’ombre d’un doute », chaîne TV « Numéro 23 »
- Christian Feast and Customs : http://www.keithhunt.com/Nativity2.html
- Datation des recensements de Quirinius et de sa carière :