Rivières/Sources

La Nièvre, pays des eaux vives 

Les rivières du Morvan et leurs sources

5 000 km de rivières… Pas question donc de les passer toutes en revue. Voici seulement "eune ch'tiote sélection".

 

La plupart proches du site de Bibracte, elles composent un paysage de tourbière irrigué par de nombreuses rigomes. 

 

Dans l'Antiquité, les Romains avaient découvert dans cette même région des sources et construisirent des thermes, ces sources permettent aujourd'hui de traiter des affections ORL et rhumatologiques à la station thermale de Saint-Honoré-les-Bains

 

Plus généralement, les sources sont captées directement par une fontaine dont on retrouve parfois les ruines ensevelies sous les fouillis végétaux.

 

Carte schématisée du partage des eaux en Morvan (CG58)

     

L'Alène

Prend naissance sur le territoire de la commune de Poil à 410 m d’altitude.

 

En réalité, ce cours d'eau situé au sud-est du département de la Nièvre prend naissance à la jonction de plusieurs petits rus issus du massif granitique de la montagne de Breux sur la commune de Millay.

 

C’est sur cette commune, à l'aval de l’ex N81, que la rivière reçoit la fontaine d'Alène qui lui a donné son nom.

 

Ses affluents sont La Roche, Le Richaufour, le Donjon, le Bulvin comptent parmi ses principaux affluents.

 

L’Alène se jette dans l’Aron sur la commune de Cercy la Tour.

 

Sa longueur est de 61 km.

L’Argentolle (ou l’Argentole)

Né du confluent situé près de Argentolle entre le « Crot d’enfer » et d’un ru provenant de « la croix de la Mission » près de Glux en Glenne, il rejoint le Méchet au Sud de St Prix à une altitude de 410 mètres.

L'Anguison

Prend sa source à Vizaine près de la commune d'Ouroux-en-Morvan.

 

C’est un affluent de l'Yonne .

 

Sa longueur est d’environ 30 kilomètres.

L'Aron

Est une rivière du département de la Nièvre qui prend sa source en forêt de Tronçay sur la commune de Saint-Révérien, au nord de Crux-la-Ville, à 313 m d’altitude, au dessus de l'étang d'Aron (alt. 280 m).

 

A peine l'Aron en est-il sorti, qu'il se divise en deux bras :

 - celui de gauche, sous le nom de Vaucreuse, est une branche du Beuvron, et appartient, par conséquent, au bassin de la Seine par l'Yonne,

 - celui de droite, sous le nom d'Aron, se dirige vers la Loire.

 

Cette bifurcation est plus artificielle que naturelle, car c'est par un aqueduc qu'une partie du ruisseau est versée dans le ravin de Vaucreuse.

 

Son tracé suit d’abord une direction Nord Sud contraint par la dépression du Bazois.

 

Un peu en amont de Châtillon-en-Bazois, il rencontre le canal du Nivernais.

 

Ils  descendent tous deux, quelquefois confondus, vers la Loire jusqu'à Decize par Châtillon-en-Bazois et par Cercy-la-Tour, où il prend une orientation vers l’Ouest, d'abord dans un vallon très-étroit, singulièrement sinueux, puis dans une vallée de prairies assez humide mais fertile.

 

Ses affluents qui naissent sur le socle du Morvan sont : le Veynon, Le Morion, le Guignon, la Dragne et l’Alène.

 

Au 19ème siècle, elle était flottable à bûches perdues depuis le confluent du ruisseau de Montaron, près de Vandenesse.

 

Sa longueur est de 110km.

L'Arroux

Prend naissance à 440 m d’altitude près d'Arnay-le-Duc en Côte-d'Or, sur la commune de Longecourt-les-Culêtre, près de la ferme de Bize, dans l'étang de Muisson (ou étang de Barraux ?).


L'Arroux vers "Bellevue"

Coulant du Nord au Sud, l'Arroux est la principale rivière du Morvan et constitue une frontière naturelle entre l'Autunois et le Morvan.

 

Il longe le sud du Morvan sur une centaine de kilomètre et rejoint la Loire dont il est un affluent rive droite à Digoin, après 140 km de parcours.

 

De nombreux affluents naissent sur le socle du Morvan : la Suze, Le Trévoux, le Ternin, la Celle, le Méchet, le Ruisseau de Bussy, la Braconne.

 

A Étang sur Arroux, il forme déjà une grosse rivière, qui atteint par endroits cinquante mètres de large. Si la rivière n’est pas trop difficile à franchir en été, il n’en va pas de même à la mauvaise saison, son débit étant très rapide (au XIXe siècle, un bac permettait le franchissement pendant la mauvaise saison).

L'Auxois

Prend naissance sur la commune de Lormes par la rencontre, dans le centre ville, du Ruisseau du Goulot et du Cornillat.

 

C’est un affluent direct rive droite de l’Yonne où il se jette, en limite des communes de Marigny sur Yonne et de Ruages près du lieu-dit « Le Domaine de Mont ».

 

Sa longueur est d’environ 23 km.

La Braconne

Prend sa source au Mont Beuvray à la fontaine St Martin (St Léger Sous Beuvray) à 750 m d’altitude.

 

Ses principaux affluents sont le ruisseau de Poil et le ruisseau de la Ranche.

 

Elle se jette dans l’Arroux à Etang sur Arroux où sa largeur atteint 5 à 8 mètres (pour environ 1 mètre de profondeur).

 

Elle était jadis considérée comme la limite entre Bourgogne et Nivernais (Saône-et-Loire et Nièvre).

 

Les fontaines alimentaient autrefois l'oppidum de Bibracte. Les Autunois, paraît-il, viendraient encore, à certains jours, y demander la guérison de leurs maladies, continuant ainsi les croyances de leurs aïeux.

 

Sa longueur est de 18 km.

La Brinjame

Prend sa source près de Lormes par les rus venant des bois du Montguttin, du Four et du Défend.

 

Elle passe par Empury et le bois de Bazoches et elle traverse une gorge entre Domecy-sur-Cure et Saint-André-en-Morvan pour déboucher dans la Cure en amont du barrage EDF de Donecy, à proximité du hameau des Boulois et du bois de Vannes.       

Le Bulvin

Prend sa source dans la Nièvre, à 287 mètres d’altitude, sur la commune de Lanty, entre les lieudits « Le Brouillat » et « Montantaume », juste au Sud de la D981.

 

Sa course le conduit jusqu’à la rive gauche de l’Alène où il se jette, toujours dans la Nièvre, sur la commune de Remilly.

Le Caillot et le Saut de Gouloux

Le Caillot a pour origine l'Etang de Caillot qui lui a donné son nom.
D'une longueur d'environ 7 km, il se jette dans la Cure à la hauteur du "Pont Dupin", quelques 500 mètres après le Saut de Gouloux...

    
Qu'elles soient récentes ou anciennes, les cartes le montrent bien...
Ce n'est donc pas la Cure qui constitue la cascade de Gouloux mais bien Le Caillot.

Le Saut de Gouloux :
Cette chute trés ancienne est donc bien située sur le Caillot et non sur la Cure. Elle date du miocène ( 5 à 20 millions d'années avant notre ère), lors de la formation des Alpes. A la faveur d'une faille existante, la poussée alpines à décalé le haut et le bas (actuels) de la chute, enfin, le long travail d'érosion a créé une gorge dans le granit.

    
Le Saut de Gouloux... Le même...

La commune de Gouloux a compté jusqu'à 7 moulins.
Deux ont fonctionné au Saut de Gouloux entre les années 1804 et 1920.
Le premier était destiné aux céréales, le second à l'huile de "navette" (chou-navet)


Le saut de Gouloux,
Photo "Touring Club de France"
antérieure à 1905

    
Les moulins avant 1900
(Cartes postales - Collection Joseph Salguero)

         
Les restes d'un moulin... en 2013

Jusqu'à la construction du "Pont Dupin" en 1840 (construit entre 1938 et 1840), l'ancienne route passait au pied de ces moulins, via un petit pont de bois dont il ne subsiste que les piles (ci-dessus)

De nombreuses passerelles permettent de franchir le Caillot et la Cure aux environs du Saut de Gouloux.
Une légende rapporterait qu'en 1396, le seigneur de Montenoison, de retour d'un siège qui aurait mal tourné, se noya en tentant de traverser à cheval en un lieu non gardé par des soldats.


Les Origines de la cascade


L'histoire des moulins


La Canche

(Ne pas confondre avec le fleuve côtier du Pas-de-Calais).

Prend sa source dans le nord du département de la Saône-et-Loire, dans le Parc naturel régional du Morvan (forêt domaniale de Saint-Prix) sur les pentes du Haut Folin (Ruisseaux de la Fontaine Blanche, du Bois de l’Abbesse, de la Goulette).

 

Rejointe par le ruisseau « Les Graveries » en amont de l’ancienne ferme du « Pavillon », elle s'écoule d'abord en direction du Nord-Est, puis est freinée par un barrage hydroélectrique, le Barrage de la Canche.

 

Le barrage de la Canche

     
Le barrage de la Canche... Moins froid (Septembre 2015)

Elle s’oriente ensuite vers l'Est sur deux kilomètres environ à travers le massif granitique par les Gorges de la Canche,  gorges forestières encaissées et pittoresques, jusqu'à la centrale EDF.

 

La cascade dite du Saut de la Canche se situe vers la mi-parcours.

 

Dans la partie inférieure, on trouve des marmites de géant creusées par les tourbillons.

 

Le cours supérieur de la Canche est longé par la D179.

 

Un sentier de randonnée longe le fond des gorges.

 

À partir de Roussillon, c'est la D978 qui l'accompagne jusqu'à La Celle-en-Morvan ou elle rejoint la Chaloire pour former la Celle qui est elle-même un affluent de l'Arroux, lequel se jette dans la Loire.

 

Sa longueur totale est de 15,2 km

La Canne

Prend naissance dans le bois communal de Saint-Saulge à l'altitude 385 mètres, sur l'Ouest de la commune, dans le département de la Nièvre.

 

Elle rejoint « l'étang Vaulois » et s'appelle aussi pour l’IGN le « ruisseau du Moulin du Bois ».

 

Elle coule globalement du Nord-Nord-Ouest vers le Sud-Sud-Est et traverse l'étang de Fleury la Tour.

 

La Cannes est un affluent rive droite de l’Aron où elle se jette au sud de Saint-Gratien-Savigny, à l'altitude 196 mètres.

La Celle

Se forme à la confluence de la Canche et de la Chaloire au niveau de La Celle-en-Morvan.


    

 

La Celle à Polroy

Ses principaux affluents sont le Corterin, la Corcellière et la Canche. Ce n’est qu’après sa confluence avec la Canche qu’elle devient la Celle (autrefois et parfois encore orthographiée « Selle »).

 

Elle rejoint l’Arroux à Monthelon.

Le Chalaux

Prend naissance dans le massif du Morvan, dans le département de la Nièvre, sur le territoire de la localité de Planchez, à douze kilomètres au nord-est de Château-Chinon.

 

C'est un affluent rive gauche de la Cure où il se jette à Saint-Germain-des-Champs, dans le département de l'Yonne, au niveau du lac du Crescent (créé par le barrage du Crescent sur la Cure, commune de Brassy) après avoir préalablement traversé le réservoir de Chaumeçon.

 


L'arrivée du parcours de canoé


Le Chalaux à la suite du parcours canoé

 

 

Entre Chaumeçon et le Crescent, le Chalaux se transforme de calme rivière en petit torrent, propice aux descentes en canoë.

 

Sa longueur est de 36,2 km

La Chaloire

(dite aussi la rivière « du » Chaloire)
Elle est constituée par la réunion à La Petite-Verrière de la rivière de Cussy et de la rivière d'Anost de la Petite-Verrière (elle-même formée par la réunion à Vaumignon, sur la commune d'Anost, du Corterin et de la Corcelière).

 

La Chaloire avant la Celle en Morvan... Les saisons changent !

Elle est elle-même rejointe par la Canche à La Celle-en-Morvan, et prend alors le nom de « la Celle » (On peut donc considérer qu'il s'agit de la partie médiane du parcours de la Celle).

Le Chevannes

Le Chevannes est un petit cours d’eau prenant naissance à St Honoré les bains, où il est nommé ruisseau St Michel.

 

Il traverse le bourg de St Honoré Les Bains en étant canalisé et enterré.

 

Il devient le Chevannes après sa confluence avec le ruisseau du Donjon.

 

Il rejoint l’Aron à Vandenesse.

 

Sa longueur est de 21 km.

Le Cousin

Prend sa source à cheval sur les départements de la Nièvre et de la Côte d'Or à 610 m d'altitude.

 

Il est formé d'une part la source de la Serpe située dans les bois de Larchotte sur la commune d'Alligny-en-Morvan (Nièvre) à proximité de Fétigny, et d'autre part la Fontaine de la Croix située dans les bois de Combre sur la commune de Champeau-en-Morvan (Côte d'Or).

 

Ces deux sources se rejoignent après environ 200 mètres pour former le Cousin.

 

Environ 500 mètres après cette jonction, le Cousin alimente l'étang des Hâtes, l'étang Cousin, puis l'étang Larnier avant d'alimenter l'étang de Champeau.

 

De là, il poursuit sa route pendant environ 6 km jusqu'à l'étang de la Chevrée sur la commune de Saint-Agnan.

 

Il alimente ensuite le lac de Saint-Agnan et c'est seulement à sa sortie de ce lac qu'il prend le nom de Trinquelin.

 

C'est à sa jonction avec la Romanée, 13 kilomètres en aval, qu'il reprend le nom de Cousin.

 

C’est un affluent rive droite de la Cure où elle se jette au niveau de Blannay, près de Sermizelles

Le Crot Morin

Prend sa source au lieu dit « La petite vente », non loin du GR13 et du refuse forestier de « La Croisette », au Nord du hameau du « Crot-Morin », sur la commune de St Prix, à une altitude d’environ 650 mètres.

 

C’est un affluent du Méchet dans lequel il se jette dans la ville de St Prix à 400 mètres d’altitude.

La Cure

Prend sa source à 725 m d'altitude, sur le territoire de la commune d'Anost en Saône-et-Loire, en amont du lac des Settons et de son barrage, dans le Bois de Cure.

 


Les accès à la source sont difficiles...


... et le résultat ne vaut pas les efforts !

 

 

Dès sa naissance, elle prend une direction Nord-Nord-Ouest, orientation qu'elle maintient tout au long de son parcours.

 

Se faufilant sous des voûtes de feuillage ou entre des gorges sauvages, la Cure connaît une vie accidentée dans sa traversée du Morvan, passant notamment par le célèbre "Saut de Gouloux".

 

Le charme bucolique de ce paysage dément la légende du "pays noir" qui faisait du Morvan une terre inhospitalière.

 

C’est un affluent rive droite de l’Yonne où elle se jette à Cravant, près « des Iles », au niveau du Vieux Moulin.

 

Sa longueur est de 112 kilomètres



Le "Pont Dupin"


La "nouvelle" route sur la Cure

 


le Donjon

Prend sa source, dans le département de la Nièvre, sur la commune de Semeley  dans le « Bois des Bertaumes ».

Il se jette dans l’Alène au niveau de « Cremat », à proximité de la ligne de chemin de fer et de la D289.

Sa longueur est d’environ 9 km.

La Dragne

Ses sources sont situées à Villapourçon, dans le département de la Nièvre, au sein du Parc Naturel Régional du Morvan sur les contreforts du Mont Préneley, à 620m d’altitude à l’amont de la retenue d’eau potable de Rangère (300 000 m3) dont le barrage date de 1955.

  
Le barrage de Rangère et la station de traitement

Deux moulins se trouvaient proche de l'actuel barrage :
- Le premier dont il ne reste que des ruines, était destiné à la farine pour animaux, seigle, avoine et orge.
Et encore, les ruines c'était il y a peu...
Aujourd'hui le moulin a été rasé, les arbre abattus et la parcelle nivellée.
Au début des années 60 (1960), le père Pauchard recevait encore des amis pour boire le café dans son moulin très sombre.
Son "café" à lui était très clair, translucide... mais très fort... Gnôlé !

  
Les ruines du moulin et les restes de sa roue

  
Il ne reste plus que la mémoire...

- Le second, restauré en habitation, fournissait la farine de blé destinés aux populations


Le second moulin transformé en habitation,
on peut encore deviner l'emplacement de la roue
sur le ruisseau.

Puisque nous sommes sur les moulins de la Dragne, signalons au passage celui de Pont du Mousseaux, dans un triste état mais qui, parait-il, habrite toujours les mécanismes,


Moulin de Pont du Mousseaux

Celui de Fragny, dont l'histoire raconte un tragique fait-divers :
"Le 15 mars 1817, un crime odieux, au moulin de Fragny fut perpétré.
De nuit, huit malfaiteurs s'introduisent dans le moulin, après avoir brisé une fenêtre.
Le meunier, réveillé par le bruit , se dirige vers la bluterie où il a le crâne défoncé à coups de pieux.
Sa femme se précipite, en entendant du bruit, elle est aussitôt assommée.
Son fil s bien qu'armé d'un fusil est à son tour étendu d'un coup de pieu alors qu'une dé-charge le blesse à la jambe droite.
La servante, quant à elle , peut se sauver et échapper aux recherches de la bande.
C'est grâce à son témoignage qu'une première arrestation est rapidement opérée ; celle de Martin dit Châtelfieux. Celui-ci , après avoir nié dans un premier temps révèle le nom de ses
complices dont celui de Noël Bonneau, personnage relativement aisé et supposé de bonne moralité.
En effet à cette époque, sous la Restauration, tout personnage payant plus de 300 F d'impôts, et c'est le cas de Bonneau, est électeur et donc considéré avec un certain respect.
Le 19 juin , la Cour entame les débats qui se terminent le lendemain par la condamnation à 20 ans de travaux forcés pour Châtelfieux, et à la mort pour les sept autres accusés.
L'exécution a lieu le lendemain sur la place de Château-Chinon devant 4 000 spectateurs."


Moulin de Fragny


Et celui de Onlay, magnifiquement conservé.


Moulin d'Onlay

De nombreux petits ruisseaux s’y jettent comme le ruisseau d’Avaux, la Maria, le Ruisseau du Cussy , le ruisseau de Canelles, le ruisseau de Vermoulu et le ruisseau de Nourry.

Le Garat

Prend sa source près de la forêt domaniale de Château-Chinon, par des rus en provenance de Chaligny et des Chevannes.

 

Il rejoint le Guignon sur la commune de Moulins Engilbert.

 

Sa longueur est de 21 km.

Le Guignon

Naît dans la forêt de la Gravette sur la commune de St Léger de Fougeret au cœur du Parc Naturel Régional du Morvan.

 

Il reçoit les eaux du GARAT, son affluent principal, sur la commune de Moulins-Engilbert puis rejoint l’Aron au niveau de Panneçot (entre Panneçot et la Varenne).

 

Sa longueur est de 25km

L’Houssière


L'Houssière l'hiver,
en amont du petit pont...


 

 
...la même au printemps,
en aval du petit pont


Le débouché de l'Houssière
dans le lac de Pannessière

Naît à la limite des communes d'Arleuf et de Lavault-de-Frétoy  elle porte alors le nom de « ruisseau de Fromage » puis « ruisseau de la Rainache » ou » ruisseau de Griveau » après l'étang du même nom.

 


Elle prend le nom d'Houssière vers la chapelle de Faubouloin et de l'éperon barré du Fou de Verdun, lors de sa confluence avec le « ruisseau de la Montagne ».

 

Son orientation générale va d'Est en Ouest.

 


La vallée de l'Youssière dans
le lac de Pannessière


Le confluent de l'Houssière (en haut) et de
l'Yonne (sous le pont) dans le lac de Pannessière

 

 

Elle se jette dans l'Yonne (rive droite) à Chaumard, au lieu-dit Arringette, dans un bras du lac de retenue de Pannecière-Chaumard.

 

Sa longueur est de 15,8 km.

Le Méchet

Naît dans le massif du Morvan, au Haut Folin à 650 m d’altitude sur le territoire de la commune de Saint-Prix, au sud des forêts de Saint-Prix et de Glenne.

 

Ses principaux affluents sont l’Argentole, le Crot Morin, le Vermelot et le Ruisseau de Boisseau.

 

Après être passé près de l’ancienne cité celte de Bibracte, il se jette dans l’Arroux à Laizy.

 

Sa longueur est de 24 km.

Le Mesvrin

Né près du Creusot, il est issu de la jonction de la Vesvre (ou ruisseau de Brandon) et du ruisseau de Champitaux à une altitude d'environ 340m.

 

Il coule en direction de l’Ouest, dans le département de Saône et Loire, traverse les pâturages des contreforts du Morvan avant de rejoindre l'Arroux à Etang sur Arroux, un peu en aval de la localité de Mesvres, à une altitude de 269 mètres.

 

Sa vallée est empruntée par la voie ferrée du Creusot à Nevers.

 

Sa longueur est de 26 km.

Le Morion

Prend sa source près du « bois Millouin » sur la commune de St Péreuse et traverse les communes de Maux et Limanton.

 

Le Morion est un petit affluent de l’Aron où il se jette sur la commune de Limanton au lieu dit « Montembert », proche du canal du nivernais.

 

Sa longueur est de 13 km de long

Le Richaufour

Né de plusieurs rus au Sud du hameau de « Sanglier », à 400 mètres d’altitude, sur la commune de Villapourçon, il traverse le bois de Richauffour, longe le bois des Montaufours et le bois des Forges, rappelant ainsi un passé sidérurgique.

 

Il se jette dans l’alène dont il est l’affluent rive droite, au Nord du hameau des Berthelots, près du lieudit « Le Moulin », à une altitude de 240 mètres.

 

La Roche

Elle prend sa source au sud du Mont Beuvray près du hameau de Pierrefitte; elle passe au pied du village de « Larochemillay », longe les hameaux de « Saint-Gengoult », de « Rivière » et de « Les Vernes » pour déboucher à « Tourny » dans l'Alène dont elle est un affluent rive droite.

 

Sa longueur est de 19,4 kilomètres

La Romanée

Elle prend sa source en Côte-d'Or sur la commune de Saint-Didier, dans le « bois de la vente aux rameaux » au Sud des étangs de Montéchos, à une altitude de 560 mètres.

 

Elle traverse les communes de Saint-Didier (21), Saint-Germain-de-Modéon (21), Saint-Andeux (21), Rouvray (21) et Bussières (89).

 

Elle alimente de nombreux étangs dont ceux de Montéchos, de Granvault, de Romanet et de Bussières.

 

Parmi les nombreux moulins alimentés jadis par cette rivière, certains, certes en ruines, subsistent encore aujourd'hui comme ceux de Granvault, de Marlot, des Guyottes, de Rouge, de Fricot, de Philibert ou encore le moulin Châtelain.

 

Elle rejoint le Trinquelin en rive droite, lequel reprend alors le nom de Cousin sur la commune de Cussy les Forges aux « Champs de Mont-Perroux », à une altitude de 275 mètres.

 

Sa longueur est d’environ 20 km.

Le Ruisseau de Boisseau

Prend sa source sur la commune de Saint Prix, dans le « Bois du Roi », au Sud du « Crot Morin » à 560 mètres d’altitude et parcours environ 2 km pour alimenter le Vermelot en rive gauche, 150 mètres plus bas.

Le Ruisseau de Bussy

Le ruisseau de Bussy naît à 480m d’altitude dans la commune de St Léger sous Beuvray.

 

Il jette dans l’Arroux, dont il est un affluent rive droite, à l’aval du Bourg de Laizy, près du hameau de « Chaumont », à 274 mètres d’altitude.

 

Sa longueur est de 13 km.

Le Ruisseau de la Proie

De nombreuses et diverses cartes dont Google Map et certaines cartes IGN, affichent la source du Ruisseau de la Proie dans la boucle de la route touristique du Haut Folin (Route forestière de la Proie).

Sur place, à cet endroit, nous sommes déjà en présence d’un beau ruisseau et non d’une source.

En revanche, en fouillant parmi la végétation, on découvre à une centaine de mètres de là (vers l’Ouest), les vestiges de ce qui a probablement été une digue d’une dizaine de mètres de hauteur.

Cette digue ou du moins ce qu’il en reste, est, probablement, celle qui est représentée sur la carte d’Etat-Major ci-dessous.

Voici 2 photos des restes de cette digue.

    

En remontant le cours du Ruisseau de la Proie, il apparait qu’il passe via des buses (vers l’Est) sous la chaussée de la Route forestière, continu dans un capharnaüm d’arbres écroulés, de broussailles et de mousses jusqu’à la D500, à environ 300 mètres du carrefour avec la route du Bois du Roi (route des Bâtiments et antennes du Haut Folin).

    
Attention, mieux vaut tenter l’exploration de cette zone par temps (très) sec…

De là il nous emmène de l’autre côté de la route, à nouveau via des buses, et se perd dans le fossé après quelques longueurs


La source ?

La source du ruisseau de la Proie serait donc en réalité la somme de quelques ruissellement en bordure de la D500 et le Ruisseau de la Proie lui-même la somme de tous les (nombreux) ruissellements situés sur le flan du Haut Folin.

Seule la carte IGN ci-dessous désigne cette autre localisation de la « source ».

Le Ruisseau de la Proie est un affluent du Ruisseau de la Motte dans lequel il se jette peu avant l’Etang du Châtelet qui lui-même se déverse dans l’Yonne à quelques centaines de mètres de là.

Sa longueur est de 3,8 km auxquels il faut rajouter les 1,5 km (environ) qui séparent la source affichée sur les cartes de la « source réelle », ce qui situerait la dite source à une altitude de 860 mètres. Il est situé à cheval sur les département de la Saône et Loire (71) et de la Nièvre (58) et traverse 3 communes : St Prix (71) où il prend sa source, Arleuf (58) et Fâchin (58).

Le Ruisseau de la Proie, le Camp des Blandins et le Tacot :

Au niveau du hameau des « Joies » (d’en haut), se situait une dérivation encore visible du ruisseau destinée à alimenter le « Camps des Blandins », ancien camp de réfractaires de la Grande Guerre mais aussi à permettre le ravitaillement en eau de la locomotive du « Tacot » de la ligne Château-Chinon / Autun dans la carrière des Blandins où travaillaient les prisonniers (Voir « Le camp des Blandins » et « Le Tacot du Morvan » sur ce site).

Le Ternin

Dénommé « Torondam » au moyen âge, il né du lac de Chamboux et du « Ruisseau de Conforgien » à la limite des communes de St Martin de la Mer et d’Aligny en Morvan (donc à la limite des départements de la Côte-d'Or et de la Nièvre) à une altitude de 480 mètres.

 

Il coule généralement en direction du Sud et reçoit les eaux de nombreux et abondants  ruisseaux avant d'arriver en plaine.


Le Ternin à Goix


Le confluent avec l'Arroux

 


Il se jette dans l'Arroux dont il est l’affluent principal rive droite dans la ville d'Autun à une altitude de 290 mètres.

 

Sa longueur est de 51 km.

 

Jadis le Ternin alimentait en eau plusieurs moulins à farine dont Marnay, Jarles  (bâti en 1284, il fut rénové dans les années 1990), Etang Neuf (dont la rénovation a débutée en 2002), la Chaume (transformé en résidence secondaire)... mais aussi quelques moulins à écorces (ou moulins à « tan », du  Gaulois « Tann » qui signifie « Chêne ») pour les tanneries de Saulieu.

Le moulin de Marnay (dont les premières traces écrites remonteraient à 1260) fut le dernier en activité. Augustin Branlard, dernier meunier en titre, l'a fait fonctionner jusqu'à la fin années 1980. (1970 pour la farine blanche comestible, 1988 pour la farine pour animaux). Il décéda en octobre 1998 et depuis 2006, la maison du moulin est transformée en gîte rural.


Pour accéder au site du Moulin de Marnay, cliquez sur l'image ci dessus

Rivière Trait

Issu du ru en provenance des Commes et du ruisseau de Barboule, il né à la hauteur de « Champ Charmont » sur la commune d’Achin, à 295 mètres d’altitude, dans le département de la Nièvre.

 

Il passe par le hameau d'Égreuil, le château de la Baume, la station d'Aunay (au hameau de Savenay), laisse à droite le vallon d'Ougny, serpente devant la station de Tamnay-Châtillon (voisine du vallon de Tamnay) aux environs de laquelle il croise une fois le chemin de fer de Tamnay à Château-Chinon, et six fois celui de Clamecy à Decize.

 

Il coule vers le sud, et se jette dans l'Aron, rive gauche, un peu en amont du confluent du Veynon, à environ 210 mètres d'altitude, en limite des communes de Limay et de Limanton.

 

Sa longueur est de 21 km.

Le Vermelot

Né à 400 mètres d’altitude, de l ‘alimentation du « ruisseau de Boisseau » en provenance du lieudit « La Courte », il se jette 100 mètres plus bas en rive gauche du Méchet, après avoir parcouru environ 3 km.

Le Veynon

Prend naissance à une altitude de 490 mètres dans le massif du Morvan, sur le territoire de la commune de Châtin, au lieu-dit « Le Petit Saint-Gy », à six kilomètres au nord-nord-ouest de Château-Chinon.

 

Ses principaux affluents sont le ruisseau de Gravillot venant de Château-Chinon et le ruisseau de la Thibert

 

Il alimente l'étang de l'île à Dommartin et se jette dans l'Aron, rive gauche, sur le territoire de la commune de Limanton, à une altitude d’environ 210 mètres au lieudit « La Prairie de Fauche ».

 

Sa longueur est de 34,4 km.

L'Yonne

Les sources de l'Yonne sont situées à 1 km 500 à l'ouest du bourg de Glux en Glenne, au cœur de la forêt de « La Gravelle » dans le massif du Morvan, à 738 mètres d'altitude, au pied du Mont Preneley, sur la ligne de partage des eaux séparant les bassins versants de la Seine et de la Loire, et où se croisent quatre très vieux chemins.

On y accède facilement, soit depuis le hameau d'Anvers, sur la D500, à 750 mètres au Sud-Est, soit depuis "Le Port des Lamberts", sur la D300, à 1 km au Nord-Est, au croisement du GR13. 


  
Départ de l'accès aux sources depuis le "Port des Lamberts"


La source de l'Yonne ne se remarque pas au premier coup d'oeil. Il s'agit en effet d'un pré gorgé d'eau, une immense tourbière dont l'écoulement forme rapidement un ruisseau qui était capable, au XIXe siècle, de transporter annuellement huit à dix mille décastères de bois (100 000 mètres cubes) depuis le « Port des Lamberts » (Actuel parking des sources sur la D300). 


La tourbière


La source

 


Ce "port", lieu de stockage des bois flottés, est seulement à 800 mètres en aval du pré d'où l'Yonne prend sa  source, avec 40 mètres de dénivelé.  

En bordure de ce pré, dans le « Bois de la Grande Vente », des fouilles archéologiques dirigées par le Dr Olivier ont mis au jourdans les années 1980, un lieu de culte associé aux sources de l'Yonne, datant de la Tène finale (début de la guerre des Gaules, 58 avant JC).  

Ce sanctuaire se situe à cent mètres d'un col où se croisent plusieurs voies gallo-romaines. Il est probable que de nombreuses habitations l'entouraient.

Les remparts de Bibracte ne sont qu'à trois kilomètres en ligne droite.


L'Yonne à Chassy


L'Yonne à Chateau-Chinon

 

L’Yonne est le principal apport du lac de Pannecière qui lui sert de régulateur afin de limiter les risques d’inondation et d’en soutenir l’étiage.

 

L’Yonne se jette dans la Seine dont elle est un affluent rive gauche à Montereau-Fault-Yonne, dans le département de Seine-et-Marne.

 

Sa longueur est de 193 km.