Maryse Martin |
Maryse
Martin Sa jeunesseMaria Bourintein est
née le 14 décembre 1906 à Paris mais c’est à Amazy, une petite ville du
Morvan, qu’elle passe sa jeunesse avec ses parents Victor et Amandine.
Une petite ville du Morvan ? Ben non ! Pas d’accord. Amazy se situe tout près au Nord de Tannay mais ce n’est pas le Morvan… C’est dans la Nièvre mais pas dans le PNRM. Mais puisque nous en tenons une, sympathique et qui aimait le Morvan, gardons-la ! Après le décès de sa mère, elle se transforme en ménagère et aide son père au quotidien. Elle obtient son certificat d'études à l’âge de 12 ans puis décroche une bourse pour des études secondaires et entre même à l'Ecole Normale des Instituteurs (aujourd’hui IUFM). C’est un peu le temps où débute, sinon sa carrière, son goût pour le « spectacle ». Il est rapporté que lors de son passage en poste à Clamecy, son accent et son goût pour les histoires de la vie locale amusent particulièrement ses élèves. Son accent morvandiau ? Ou Bourguignon ? Son mariageAvec Henri Bromont,
rencontré lors d’un bal, dont nous savons juste qu’il était ébéniste et beau
(le plus beau du bal).
Ils auront deux enfants, Monique et Pierre. Sa carrièreMaria obtient sa
mutation pour Paris et s’installe avec Henri dans un appartement situé
au-dessus du café « Les Batifols »
(ou plutôt « Le Batifol » ?), café qui aurait existé au 11 rue du Faubourg Saint-Martin (Paris 10e) Enseignante dans la journée, elle est artiste le soir, dans le café juste en-dessous de chez elle. Elle y interprète des succès de Lucienne Boyer (Émilienne-Henriette Boyer, 1901-1983) ou de Maurice Chevalier (Maurice Auguste Chevalier, 1888-1972) sur un mode comique, et, pour la première fois, prend un nom de scène : Maryse Max.. Les prémices du succèsC’est en 1937 qu’elle
passe pour la première fois à la radio.
Roger Féral (Roger Boris Lazareff, 1904-1964, scénariste, auteur dramatique à succès, pionnier de la radio et frère aîné de Pierre Lazareff), lui conseille alors 2 choses : Garder son accent et changer son nom de « Max ». Maria Bourintein alias Maryse Max, devient définitivement Maryse Martin… Et garde son accent ! En 1938, elle adhère à « La Bourrée Morvandelle », un groupe folklorique à succès. René de Buxeuil (Jean-Baptiste Chevrier, 1881-1959, compositeur et chansonnier français), lui compose « O mon Morvan » qui deviendra le second hymne du Morvan après « La Morvandelle ».
Ses SuccèsLa liste est longue…
Plutôt que de la recopier ici, je préfère vous renvoyer vers Wikipédia qui a déjà fait tout le travail, ou presque : - https://fr.wikipedia.org/wiki/Maryse_Martin La galerie de ses partenaires et rencontres
Jean Nohain, Noël-Noël, Bourvil, Pierre Brasseur, Jean Gabin, Mireille Darc, Marie-Hélène Breillat, Bernard Giraudeau, Henri Virlogeux… Et puis il y a les photos souvenirs avec tous les autres… Des photos de Maryse avec...
(Cliquez sur les photos pour les ouvrir
en taille réelle) Et Germaine, vous vous souvenez de Germaine ?Même si vous n’êtes pas
un passionné de la publicité, comment ne pas vous souvenir de Germaine, de ses
pâtes et des extraterrestres ?
Rappelez-vous…
La finMaryse Martin nous a
quitté le 18 mai 1984.
Certains disent qu’elle a quitté l’appartement qu’elle occupait rue de la Roquette à Paris pour « reposer définitivement à Amazy, auprès de son époux et de ses parents », d’autres, telle Annie Delaitre-Rélu (auteur de nombreux ouvrages sur Clamecy et le Morvan), affirment « qu’elle est partie sans cérémonie officielle, ayant fait don de son corps à la science »… Nulle doute qu’elle ait retrouvé ses proches, mais après avoir voulue être utile à son prochain. Sources documentaires- Wikipédia
- https://www.lechorepublicain.fr/nevers-58000/actualites/ces-celebrites-qui-ont-trouve-le-repos-dans-les-cimetieres-de-la-nievre_12133657/ - Annie Delaitre-Rélu, « Il y a vingt ans Maryse Martin » : https://adelaitre.pagesperso-orange.fr/Martin.htm - Institut National de l’Audiovisuel - André Coudre et sa collection de photos > |