Louis de Courmont |
Louis de
Courmont dit « Le Barde » Naissance de Louis de CourmontJean-Baptiste de
Courmont, dit Louis de Courmont, est né le 25 août 1828 dans la Nièvre, à
Blismes, au lieu-dit Vaumery.
Il est le fils de Jean de Courmont, forgeron, et de Anne Sirop. Sa jeunesseAlors qu’il poursuit ses
études à Château-Chinon puis à Corbigny, il affirme déjà tout son intérêt pour
l’écriture, le dessin mais aussi la musique avec le piano et le violon.
Après un séjour sous les drapeaux, il devient précepteur dans la famille de Guy Coquille à Monteuillon près de Luzy. Attention, il s’agit bien du hameau de Monteuillon, pas de la ville de Montreuillon… Puis c’est la rencontre avec Ernest de Sermizelles, un bibliophile érudit qui le convaincra d’étudier l'anglais et l'italien. La préfecture de la Seine…En 1860, ce n’était pas
encore la préfecture de Paris ni la ville de Paris.
C’est néanmoins dans cette administration parisienne qu’il entre pour gagner sa vie, tout d’abord comme attaché de préfecture, puis comme inspecteur principal des perceptions municipales. Lors de la guerre de 1870, il a la lourde tâche d’assurer l’approvisionnement de Paris Son œuvrePoète et dramaturge
français, il est l'auteur de pièces de théâtre et de recueils de poésie en
français et en morvandiau.
Sa destinée était sans doute écrite puisque la légende rapporte que, lorsque l’on annonça le sexe de son enfant à sa mère, elle s’écria : « Oh ! depuis le soir la chouette n’a cessé de chanter. J’ai un fils qui sera poète ! » - En 1862, il remporte le prix de l’Union des poètes français et étrangers avec « L’Heure de Dieu ». - 1868, Lucioles - En 1869, il écrit une pièce, « Les Viveurs », que Sarah Bernhard devait interpréter au Théâtre de l’Odéon. Hélas, le manuscrit, seul et unique exemplaire fut détruit dans l’incendie de son appartement. - C’est également l’auteur de pièces telles « Les trois compagnons », « Nourrice Morvandelle » ou encore « Le chanteur du roi » -En 1884, ses amis de l’ « Aiguillon » font éditer, par souscription, une luxueuse publication d’une partie de ses poèmes intitulée « Feuilles au Vent ». - En 1901, un recueil posthume, « En Morvan » est édité, bientôt suivi en patois par « Silhouettes morvandelles » ou encore « Coup d’ongles » - En 1910, mise en musique du poème « Un mot » par Théodore Dubois. La plupart de ses œuvres sont toujours disponibles sur « Gallica » La retraiteUne retraite qu’il prend
en 1892 pour se retirer à Blismes dans son domaine « Les Horizons » d’où il
peut admirer les collines de son Morvan. Mais pas que…
En 1896, il sera élu à la mairie de son village et y travaillera au bien-être de ses administrés, démultipliant les réalisations utiles au quotidien : Ecoles des filles, lavoir, trottoirs et même boites aux lettres dans les hameaux de Vaumery et de Bussy… La finC’est dans son domaine «
Les Horizons » qu’il est mort le 27 décembre 1900, à l’âge de 72 ans.
« Une tombe de roi et de poète, solitaire et nue, dans un jardin de curé, sous la rumeur océane de quatre chênes, face à Château-Chinon » Sources documentaires- Wikipedia
- Documentation personnelle - http://www.patrimoinedumorvan.org/" target=" - Académie du Morvan : « Des Morvandiaux, de l’ombre à la lumière-Louis de Courmont - Gallica |