Louis de Courmont

Louis de Courmont dit « Le Barde »

  
Portrait Louis de Courmont
Gravure Albert Duvivier
1883

Naissance de Louis de Courmont

Jean-Baptiste de Courmont, dit Louis de Courmont, est né le 25 août 1828 dans la Nièvre, à Blismes, au lieu-dit Vaumery.
Il est le fils de Jean de Courmont, forgeron, et de Anne Sirop.

Sa jeunesse

Alors qu’il poursuit ses études à Château-Chinon puis à Corbigny, il affirme déjà tout son intérêt pour l’écriture, le dessin mais aussi la musique avec le piano et le violon.

Après un séjour sous les drapeaux, il devient précepteur dans la famille de Guy Coquille à Monteuillon près de Luzy. Attention, il s’agit bien du hameau de Monteuillon, pas de la ville de Montreuillon…

Puis c’est la rencontre avec Ernest de Sermizelles, un bibliophile érudit qui le convaincra d’étudier l'anglais et l'italien.

La préfecture de la Seine…

En 1860, ce n’était pas encore la préfecture de Paris ni la ville de Paris.

C’est néanmoins dans cette administration parisienne qu’il entre pour gagner sa vie, tout d’abord comme attaché de préfecture, puis comme inspecteur principal des perceptions municipales.

Lors de la guerre de 1870, il a la lourde tâche d’assurer l’approvisionnement de Paris

Son œuvre

Poète et dramaturge français, il est l'auteur de pièces de théâtre et de recueils de poésie en français et en morvandiau.

Sa destinée était sans doute écrite puisque la légende rapporte que, lorsque l’on annonça le sexe de son enfant à sa mère, elle s’écria :
« Oh ! depuis le soir la chouette n’a cessé de chanter. J’ai un fils qui sera poète ! »

- En 1862, il remporte le prix de l’Union des poètes français et étrangers avec « L’Heure de Dieu ».
- 1868, Lucioles
- En 1869, il écrit une pièce, « Les Viveurs », que Sarah Bernhard devait interpréter au Théâtre de l’Odéon. Hélas, le manuscrit, seul et unique exemplaire fut détruit dans l’incendie de son appartement.
- C’est également l’auteur de pièces telles « Les trois compagnons », « Nourrice Morvandelle » ou encore « Le chanteur du roi »
-En 1884, ses amis de l’ « Aiguillon » font éditer, par souscription, une luxueuse publication d’une partie de ses poèmes intitulée « Feuilles au Vent ».
- En 1901, un recueil posthume, « En Morvan » est édité, bientôt suivi en patois par « Silhouettes morvandelles » ou encore « Coup d’ongles »
- En 1910, mise en musique du poème « Un mot » par Théodore Dubois.

La plupart de ses œuvres sont toujours disponibles sur « Gallica »


Un mot

La retraite

Une retraite qu’il prend en 1892 pour se retirer à Blismes dans son domaine « Les Horizons » d’où il peut admirer les collines de son Morvan. Mais pas que…

En 1896, il sera élu à la mairie de son village et y travaillera au bien-être de ses administrés, démultipliant les réalisations utiles au quotidien : Ecoles des filles, lavoir, trottoirs et même boites aux lettres dans les hameaux de Vaumery et de Bussy…

La fin

C’est dans son domaine « Les Horizons » qu’il est mort le 27 décembre 1900, à l’âge de 72 ans.


Sepulture de Louis de Courmont à Blismes
(Wiki58)

Il est inhumé dans son jardin, conformément à sa volonté, sous le bloc de granit rose qu’il avait choisi, entouré de chênes et de houx (aigueuriau en morvandiau), et dont Jean Séverin (Antonin Bondat) disait :
« Une tombe de roi et de poète, solitaire et nue, dans un jardin de curé, sous la rumeur océane de quatre chênes, face à Château-Chinon »

Sources documentaires

- Wikipedia
- Documentation personnelle
- http://www.patrimoinedumorvan.org/" target="
- Académie du Morvan : « Des Morvandiaux, de l’ombre à la lumière-Louis de Courmont
- Gallica