Victor
Gautheron Victor Gautron du Coudray Vicomte Victor Gautron du
Coudray La Mélie de Château-Chinon
Sa naissance
Une chose est certaine, l’homme est né le 6
avril 1868 dans la maison familiale de Nevers.
A partir de là, l’histoire diverge :
Il semble que certains veuillent le faire naître sous le modeste état-civil
de Victor Gautheron sous lequel nous ne trouvons aucune information
D’autres le préfère sous celui de Victor-Louis-Pierre-Florimond Gautheron
(qu’il décida lui-même d’orthographier « Gautron » par la suite), fils de
Pierre-Florimond Gautheron et de Marie-Louise Gautheron.
C’est donc bien dans cette famille aristocratique que « Gautron du Coudray
» semble avoir vu le jour.
Son père, Pierre-Florimond décède le 15 mai 1872 alors qu'il n'a que 51
ans, laissant son fils orphelin âgé de 4 ans.
C’est beaucoup plus tard que Victor Gautron du Coudray prendra le titre de
vicomte et la devise Sans vanité ni
faiblesse.
Ses ancêtres
Il s’agit d’une vieille famille nivernaise…
Mais dont les origines semblent plutôt bretonnes, poitevines et
angevines.
- Germain, le grand-père de Gilbert Gautron est peintre en faïence.
- Son fil, Jean, est maître faïencier
- Gilbert Gautron, seigneur du Coudray, est né à Nevers le 26 mai 1726,
ancien juge consulaire, lieutenant de la grande louveterie royale, il est donc
fils et petit-fils de faïenciers. Il créera en 1755, avec son beau-frère
Pierre-Antoine Mottret, la manufacture de faïence La Royale.
- Jean-Baptiste Pierre, fils de Gilbert né à Nevers le 22 juillet 1752,
lieutenant de cavalerie, reprend la manufacture en 1785. Il servira dans l'armée
de Sambre et Meuse et comme capitaine de gendarmerie à cheval à Clamecy. Il
dirigera la manufacture avec son cousin Jean-Baptiste Mottret.
- Louis-Guillaume, fils de Jean-Baptiste prendra ensuite la succession de
la manufacture. C’est le beau-frère du commandant Barat et grand-père maternel
de Victor.
L’esprit de la maison ou des ancêtres ?
Le côté « artistique » de ces ancêtres et
cette maison où vécu (et mourut) son grand-oncle, Jean-Claude Barat (1786-1855),
ont dû inspirer profondément le personnage. En effet cet ancêtre, militaire
(Commandant, une rue de Nevers porte son nom), archéologue, artiste, créateur du
musée archéologique du Nivernais (installé à la Porte du Croux à Nevers) fut
particulièrement actif pour la sauvegarde et la conservation du patrimoine
local.
N’ y aurait-il pas comme une similitude ?
Sa Jeunesse
Après la mort de son père, le jeune garçon
disposera d’un « subrogé tuteur », Robert Saint Cyr, destiné à contrôler la
gestion d’un tuteur dont nous savons peu de choses.
Il effectue tout d’abord une scolarité primaire à l’institution Saint-Cyr
de Nevers jusqu’à ses 12 ans.
Début 1880, sa mère s’étant installée à Paris, suit un épisode au cours
duquel il fréquentera le lycée Louis-le-Grand et l’atelier de peinture de son
cousin Charles Leblanc-Bellevaux.
Il reviendra rapidement en province, à Montluçon notamment où il est placé
en raison de sa faible constitution chez les Maristes (probablement
l’Institution Sainte Philomène ?). Il y découvrira la botanique et une nouvelle
passion pour la peinture.
Vers 1885, c’est le retour sur Nevers et, du haut de ses presque 18 ans (et
malgré sa santé fragile), il mène une vie mondaine active
Son mariage
La vie mondaine lui fait rencontrer du
monde, c’est fait pour...
Vient la rencontre avec Hermance Mary de Ruffi de Pontevès-Gevaudan (on
devait lui faire répéter plusieurs fois…), née le 30 juin 1869 à Sétif en
Algérie, fille de Ernest de Ruffi de Pontevès-Gevaudan et de Clémentine
Charpentier…
Le Vicomte Victor Gautron du Coudray et Hermance Mary de Ruffi de
Pontevès-Gevaudan ont la joie de vous faire part de leur union…
Le mariage a lieu en 1889 avant le départ pour le service militaire (une
chance… c’est l’année où le service militaire est réduit à… 3 ans…).
En 1993, les 3 ans sont passés, le couple s’installe sur la propriété (de
115 ha dit-on) qu’il vient d’acheter dans le Morvan, à Dun-sur-Grandry : Le
Château de Grandry.
Tout va bien, leur fille Marie-Thérèse né début 1996
Sa vie morvandelle
Il se consacre tout d’abord à l’amélioration
des productions de son domaine.
Sa soif de connaissances lui a permis d’aborder ce qu’il est convenu
d’appeler « des méthodes modernes de gestion et d’agronomie ».
La terre morvandelle est une terre d’élevage, certes, mais la vigne y a
jadis poussée et les Gamay, Pineau et Chasselas vont y reprendre vie.
L’analyse des sols lui fait découvrir la présence de « Feldspaths » et lui
fait se souvenir qu’associés à la chaux ils deviennent un parfait
engrais.
L’homme ne passe pas son temps dans les champs ou les vignes mais n’en
étudie pas moins tout ce qu’il voit.
De là à observer tout ce qui a trait à sa commune de Dun-sur-Grandry il n’y
a qu’un pas… Qu’il franchit pour se lancer dans une monographie de sa commune
qui sera publiée en 1897.
Cette monographie sera complétée par une étude géologique de sa contrée qui
le conduira à effectuer des sondages sur sa propriété, par commodité d’abord,
mais aussi pour être le plus exhaustif possible.
C’est, hélas, probablement cela qui va compromettre sa vie de
famille.
Il découvre, chez lui donc, près de la voie ferrée de Tamnay à
Château-Chinon, dans le bois de Grandry, du Quartz généralement annonciateur
d’une présence aurifère.
Et là, l’affaire s’emballe : Déclaration de découverte auprès du Service
des Mines, article scientifique, publications, sans oublier ce qui pouvait déjà
à l’époque être considéré comme du « lobbying » afin d’arriver à obtenir des
financements pour des fouilles beaucoup plus précises.
En 1901, leur fille a 5 ans, et c’est la séparation d’avec Hermance Mary,
mais aussi une séparation du domaine qu’ils sont obligés de vendre.
Paradoxalement, celui qui a écrit une monographie de Dun-sur-Grandry n’en a
laissé aucune sur sa vie.
Les raisons de cette séparations ne sont connues qu’à travers des
supputations familiales ou de voisinage arguant du fait que sa belle-famille,
principal bailleur de fond du couple, aurait voulu protéger ses intérêts, voyant
dans cette découverte non confirmée, un risque de gaspillage, voire de
dilapidation de leur
fortune.
A nouveau parisien
A nouveau seul et ayant mal vécu ce triste
épisode au cours duquel sa fille lui est retirée pour une pension en Angleterre,
il quitte le Morvan l’année suivante, en 1902… Paris, son nouvel horizon… Pour
35 ans.
Un remake des années mondaines de 1855 ?
Le moral n’y est pas… Et l’argent non plus.
Les salons et cercles mondains lui permettent de nouer et de renouer des
contacts parmi les aristocrates et d’avoir siège à leurs tables. De vieilles
connaissances familiales telles la comtesse de Champs de Salorges, la petite
nièce de Lamartine, le marquis de Pracomtal ou encore le comte Charles de
Bourgoing sont de celles-là.
Victor se lance dans de nouvelles quêtes de savoirs et reprend même des
études : Archéologie, préhistoire, anthropologie, numismatique, anthropométrie,
paléographie, sciences sociales, histoire des religions, physique de la
relativité… Rien que ça !
Mais aussi, car l’homme a de la suite dans les idées, géologie, minéralogie
et prospection minière. Preuve que ses espoirs sont toujours intacts.
Parallèlement, il hante les cercles littéraires où il s’épanouit.
Les poètes ont sa faveur. Il leur propose ses « les pochades morvandelles
», recueil de poèmes morvandiaux qu’il publiera en 1902.
En 1907, c’est la publication de « Blessé d’amour », mis plus tard en
musique.
En 1908, ce n’est pas un ouvrage littéraire qu’il publie mais une lettre
qu’il envoie à un dénommé Paul Breugnot. qui n’est autre que le nouveau
propriétaire du domaine de Grandry… Une lettre par laquelle il lui demande
l’autorisation de poursuivre ses recherches. L’homme n’a rien abandonné !
En 1910, c’est au tour de « Le lierre du Thyrse », poèmes naturalistes.
En 1914, il est reçu au salon des poètes.
Il devient membre du cercle de la revue la NEF (Nouvelle Edition
Française), rassemblant poètes, peintres, sculpteurs, architectes, historiens,
augmentant encore l’étendue de sa sphère
culturelle.
La grande guerre
Comme partout ailleurs, la grande guerre a
changé la donne.
A 46 ans il ne peut prétendre partir au front. La Croix-Rouge lui tend les
bras et c’est comme infirmier qu’il prend du service.
Le chercheur d’or reprend le dessus
1917, nous sommes à la fin de cette terrible
période.
Il n’a pas abandonné une heureuse perspective dans sa quête d’or et
l’opportunité d’œuvrer pour aider le pays à se reconstruire ravive ses espoirs.
Dans ce but, certes patriotique mais bien parce qu’il est têtu, il se lance
dans des publications et cherche des investisseurs.
En 1921, deux échantillons sont analysés.
Bingo ! Les spécialistes de la Banque de France confirment une teneur en or
de 52 grammes par tonne de minerai.
Le « Bois de Grandry » est une mine d’or.
24 ans après ses premières espérances, Victor tient sa revanche. Il
multiplie les démarches pour lancer les premiers vrais travaux.
Hélas
C’est en octobre 1922 que démarrent les
travaux afin de déterminer la probable rentabilité.
Il dirige les travaux depuis Paris avec l’aide de quelques locaux qu’il a
lui-même choisi mais n’en effectue pas moins de nombreux aller et retour pour
juger.
Monicault, Souchon et Berthet, les associés avec lesquels il a créé une
société financent les opérations.
Les premiers résultats grandeur nature sont analysés…
Hélas ! La première tonne de minerai ne laisse rien augurer de bon au point
que l’année suivante ses associés abandonnent.
Victor est têtu, il investit le reste de sa maigre fortune dans quelques
nouvelles fouilles, une quête de contacts et des opérations
d’informations.
Encore une fois hélas, rien n’y fait et il doit lui aussi jeter l’éponge.
C’est en 1928 que les recherches sont définitivement abandonnées.
La Morvandelle
La Morvandelle fut créée en 1924
essentiellement dit-on pour « aider les compatriotes qui montaient à la Capitale
à se loger ou se rencontrer ».
Le siège se trouvait alors au carrefour de la rue Saint-Maur (Paris 11e) et
de la Rue du Morvan (Transféré maintenant au 15 Passage Ramey-75018-Paris, dans
la Maison des Associations).
L'ancien et le nouveau siège de la Morvandelle
L'association était généralement appelée « Les Morvandiaux de Paris » par
analogie avec sa publication du même nom.
Victor Gautron du Coudray y adhéra en 1927 ainsi qu’ à son journal dont fut
un véritable collaborateur et pour lequel il effectuera de nombreux « reportages
». Il en deviendra même le rédacteur en chef.
C’est également à lui que l’on doit ce qu’il est courant aujourd’hui
d’appeler le « blason du Morvan » qui deviendra le Blason de l’Association.
Le blason du Morvan
Je n’ai pas pu retrouver la date à laquelle
Victor Gautron du Coudray a dessiné le Blason du Morvan.
Toujours est-il que c’est après son entrée dans l’Association, en 1927…
Cette composition héraldique fut initialement peinte sur bois par Didier
Sayet, un peintre nivernais.
Le Blason de Gautron du Coudray
Les première reproductions auraient repris, entre les rameaux, les
initiales des auteurs GC (Gautron du Coudray) et DS (Didier Sayet)
Ce blason fut donné à « La Morvandelle » pour remplacer l’existant, celui
de « La Gazette du Morvan » et de son successeur « Le Morvandiau de Paris
»
L'ancienne et la nouvelle en Tête du Journal
Voici la description héraldique qui fut remise à « La Morvandelle » :
« D'azur à la chaîne de sable, soutenu d'une champagne de sinoplé, au chef
cousu de Bourgogne ancien, qui est bandé d'or et d'azur, à la bordure de
gueules. L'écu sommé du sanglier de bronze, d'une enseigne éduenne trouvée sur
la montagne de Thouleurs, portant sur son socle l'inscription Aedvi et entouré
d'une branche de genêt fleurie d'or et d'une branche de houx fruitée de gueules,
arbrisseaux symboliques celtiques. Le tout surmonté d'une liste portant la
légende Morvennus Pagus. »
En contrepartie une somme mensuelle de 4 000 francs sera allouée en 1937 à
Victor Gautron du Coudray, lorsqu’il prendra sa retraite à Marzy.
Somme respectable s’il en est car si j’en crois mon calculateur d’inflation
préféré, cela correspondrait à quelques 2 993 € fin 2018… Réellement ?
Après 1945, un filet d'or fut ajouté au pourtour des montagnes avec
l'approbation de l’auteur, en rappel de l’or des Eduens et des recherches de
Gautron du Coudray.
Après 1949, Monsieur Chandioux devenu Directeur de la publication, demanda
à Victor Gautron du Coudray l’autorisation de reproduire ce blason sur
différents insignes et broches…
Monsieur Chandiou venait sans doute d’inventer le « pin’s » avant
l’heure.
Y a-t-il d’autres Blason du Morvan ?
Il semble que d’autres blasons du Morvan
existent…
J’en ai trouvé au moins 1 sur « Géneanet.org ». Nous n’en connaissons pas
l’auteur.
"Un" blason trouvé sur "Géneanet.org"
Au début du XIIIème siècle, toute la noblesse était dotée d'armoiries.
C’était aussi un sceau et une " signature " d'authentification de documents
ou d'actes juridiques.
Le développement de l’héraldique et donc sa multiplication, dès la fin du
XIIème, siècle imposa une règlementation de celle-ci.
Cette situation se prolongea jusqu'à la fin de l'ancien régime et à la
condition expresse de ne pas usurper le blason des autres.
A la Révolution, la moitié des armoiries bien que roturières sont jugées «
marques de noblesse » et « signes de féodalité » et strictement interdites, le
19 juin 1790.
Ce droit fut rétabli pour la seule noblesse par Napoléon Ier le 1er mars
1808 et contrôlé par un Conseil du Sceau.
L’adoption d’armoirie est aujourd’hui libre (sous réserve de protéger
l’existant) et le Conseil du Sceau a été supprimé en 1872.
A titre d’exemple, un étudiant, « Syryatsu », a dessiné le blason de la
Nièvre, retenue par ce département (et quelques communes) mais non « officiel
».
Le Blason de la Nièvre ?
Son œuvre
- 1897 - Monographie de Dun-sur-Grandry.
- 1899 - Notice sur les argiles kaoliniques de Grandry (Nièvre
- 1899 - Étude sur l'affleurement et les premières recherches minières du
gîte métallifère à sulfures complexes de Dun-sur-Grandry (Nièvre)
- 1902 - Pochades morvandelles, poésies agrestes
- 1910 - Le Lierre du Thyrse
- 1911 - Le château de St-Ange en Gâtinais d'Île-de-France
- 1912 - La Petite Écosse de la France, le Morvan, notice monographique
- 1913 - Clairs rayons sur la route...
- 1916 - Un quarteron de rimes culinaires nationales, exotiques,
cynégétiques et militaires
- 1926 - Mon Morvan, chanson.
- 1935 - Le vade-mecum du naturaliste clamecycois.
- 1936 - De Paris à Nevers au temps des diligences, en 1832
- 1938 - Un quarteron de rimes culinaires ; suivies des Recettes
morvandelles de la Mélie de Château-Chinon. - et d'une dissertation sur la
dégustation des vins.
- 1942 - Marzy
- 1942 - Le Morvan
- 1942 - À l'Hôtel du lion d'or
Mon Morvan
Cette poésie écrite par Victor Gautron du
Coudray fut mise en musique par Casimir Renard.
Je n’en ai pas retrouvé le texte excepté cet extrait de
partition.
Couverture et première page de la partition
Attention toutefois à ne pas confondre avec « O Mon Morvan » créée par
Maryse Martin et dont paroles et musique sont de René Buxeuil
Un quarteron de rimes culinaires…
Un ouvrage publié en 1938 par « La Mélie »
(de Château-Chinon), autrement dit Victor Gautron du Coudray qui en dehors de
toutes ses compétences scientifiques et artistiques était aussi (et peut-être
surtout) un savant connaisseur des affaires de la table.
Les recettes qu’il contient ne se trouvent que dans ce livre (et
quelques-unes sur ce site…) et le livre ne se trouve plus que sur le Web et dans
quelques bibliothèques locales.
La couverture dessinée par Didier Sayet
Il y est dit que les recettes :
- « Sont renseignées aux meilleures sources et maintes fois expérimentées
par les paysannes ou dames de la ville qui mettent leur point d'honneur à servir
à leurs hôtes les plats dont elles détiennent le secret de leurs aïeules ».
- « Fleurent bon la terre de France et que vous vous régalerez sainement
sans chimie nocive ni combinaison équivoque ».
Et aussi que :
- « Un livre gourmet et gourmand comme celui-ci doit être dégusté tout de
suite... et toute digestion accomplie, savourer l'instant de bonheur de cette
antichambre de l'art culinaire qui vous a mené dans le Morvan, le Nivernais, la
Bourgogne et bien au-delà ».
Une retraite active en Morvan
C’est à bientôt 70 ans, en 1937, que Victor
Gautron du Coudray décide de sa dernière résidence. Fatigué de santé précaire,
las des trajets Paris-Nivernais, il revient au pays.
Il a la chance de pouvoir bénéficier d’une chambre gratuite à la maison de
retraite de Marzy, l’hospice de Corcelles, au titre d’un « Leg Clergé »
permettant aux artistes nivernais de l’époque d’être logés sous condition
d’avoir exposé au moins une fois au Salon (En Octobre 1789, l’assemblée
constituante, sur proposition de Talleyrand, a décidé de « nationaliser » les
biens de l’église mais il devait rester quelques sous en réserve…).
Ajouté à cela les 4 000 francs que l’association « La Morvandelle » lui a
octroyé pour ce jour lors de la remise du Blason, l’homme est à l’abri du
besoin.
Il demeure toutefois très actif :
- Création du premier micro musée de village à Marzy en 1938, destiné à la
conservation du patrimoine naturel, culturel, et historique de la commune et de
ses environs. Ce musée porte désormais son nom.
- Création d’un cabinet de numismatique à la bibliothèque de Nevers en 1942
ou il fit don à la ville de 1778 pièces de monnaie.
- Création de l’Institut Nivernais d’Histoire Locale en 1943.
- Création du du musée de La Charité-sur-Loire en 1954
- Reprise d’une activité de peinture sur les bords de Loire
- Il remplaça également Emile Boisseau à la tête du musée de
Clamecy
Une toile de Gautron du Coudray, Sur les bords de Loire à
Corcelles
Le futur livre de Joseph Bruley, « Le Morvan, Cœur de la France », viendra
des conférences données sur ce thême par Victor Gautron du Coudray
Il décèdera le 30 Novembre 1957 à Nevers et sera inhumé au cimetière de
Marzy.
Sources documentaires
- Wikipédia
- Extraits du « Morvandiau de Paris »
- La Morvandelle.fr
- http://www.heraldiker.com/pages/armoiries-histoire-symbolique.html
- Vents du Morvan
- André Coudre (Documentation personnelle)
- Documentation
personnelle
|